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prix: 40 euro
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  • Volume papier
year: 2021
isbn: 9782877544092
pages: XVIII-238 p.
Le nécrologe du Prieuré de l'Artige
Résumé:
Le diocèse de Limoges a accueilli aux XIe et XIIe siècles de nombreuses communautés érémitiques, certaines étant assez tôt absorbées par les cisterciens, d’autres se transformant en petites congrégations canoniales, ce qui est le cas d’Aureil, fondé vers 1081 par le normand Gaucher, et de l’Artige, fondé vers 1106 par deux marchands vénitiens, Marc et Sébastien, venus en pèlerinage sur le tombeau de saint Léonard. Ces deux communautés voisines se sont développées jusqu’à leur absorption à la fin du XVIIe siècle par les jésuites du collège de Limoges. Les chanoines de l’Artige, comme ceux d’Aureil ont disposé très tôt d’un livre du chapitre, l’un comme l’autre aujourd’hui perdu, mais celui de l’Artige, utilisé au XVIIe siècle par des érudits comme Bandel et Estiennot, a attiré à la fin du XVIIIe siècle, alors qu’il était passé entre les mains d’un collectionneur local, l’attention de l’abbé Martial Legros, prêtre érudit et vicaire à Saint-Martial de Limoges. Il en a recopié l’ensemble des actes des chapitres généraux qui avaient été ajoutés au volume et surtout la quasi-totalité du nécrologe, les obits étant inscrits dans les marges d’un martyrologe d’Usuard, dont il releva aussi les éloges des saints locaux ou qui lui semblaient tels, soit près de 1100 obits de frères, d’associés spirituels ou de bienfaiteurs, fournissant ainsi une masse de noms, jusqu’à présent inutilisée, pour l’anthroponymie limousine des XIIe et XIIIe siècles.
Si le nécrologe d’Aureil est perdu et n’a pas fait l’objet de copies sous l’Ancien Régime, il subsiste dans le riche chartrier du prieuré un petit terrier des anniversaires rédigé en 1394 par le fr. Jean d’Albiac, précieux cette fois pour la toponymie, qui est publié ici en annexe.