Cet essai sur la troisième et dernière Gâthâ polyhâtique persiste dans les méthodes et les convictions de mes articles du Journal Asiatique de 2013 et 2014 sur la Gâthâ ahunauuaitiet du volume 6 de cette série sur la Gâthâ ustauuaiti. Il s’agit au depart d’accepter le caractère inexpugnable de certaines difficultés et, au lieu de vouloir les résoudre à tout prix, concentrer son attention sur le movement des mots, considérés non plus comme prêtant leur sens général à des circonstances diverses, mais comme référant de manière continue à une donnée technique précise. Toute analyse des Gâthâs, celle-ci comme toutes les précédentes, doit assumer le postulat de l’usage qui en était fait et qui est la raison même de leur composition.